100 millions de tablettes ont été vendues dans le
monde en 2011, 4,5 millions de foyers français seront équipés fin 2012, le
rythme d’acquisition ne ralentit pas et les « tablonautes » ne sont
déjà plus exclusivement riches, jeunes et technophiles. Pour les éditeurs de presse, il est
temps de s’y intéresser vraiment.
Il semble de plus en plus
que les tablettes vont jouer un rôle important pour la presse écrite.
Selon la récente étude Touch Media de Carat, 47% des Français possesseurs de tablettes ont en effet téléchargé des applications dédiées à l’actualité (dont 42% d’applis presse) contre 39% seulement pour les possesseurs de Smartphones.
Ce bon résultat s’explique par des caractéristiques produit très proches de celles qui font le succès des supports imprimés : la simplicité d’accès, la taille d’écran, la possibilité d’utilisation nomade, le tactile comme amplificateur d’émotion, la qualité esthétique qui profite autant aux marques qu’aux contenus.
Selon la récente étude Touch Media de Carat, 47% des Français possesseurs de tablettes ont en effet téléchargé des applications dédiées à l’actualité (dont 42% d’applis presse) contre 39% seulement pour les possesseurs de Smartphones.
Ce bon résultat s’explique par des caractéristiques produit très proches de celles qui font le succès des supports imprimés : la simplicité d’accès, la taille d’écran, la possibilité d’utilisation nomade, le tactile comme amplificateur d’émotion, la qualité esthétique qui profite autant aux marques qu’aux contenus.
- Première conséquence
selon l’étude Carat : la tablette pourrait bien être le bon support pour
la presse. Pour consulter un titre
de presse en format numérique, 54% des possesseurs des différents écrans
privilégient la tablette, contre 21% l’ordinateur fixe, 18% l’ordinateur
portable, 6% le Smartphone et 1% la liseuse.
- Deuxième
conséquence : la tablette ferait lire la presse à ceux qui se sont
détournés du papier. Selon Carat,
parmi les 42% des possesseurs qui disposent d’une appli presse, 36% n’étaient
pas auparavant lecteurs de la version papier du même titre.
- Troisième
conséquence : la tablette éliminerait le zapping qui tue la valeur des contenus sur les sites et les
Smartphones. Selon Neuro@conso, l’usage de la tablette optimiserait la lecture
des titres de presse avec une moyenne de 35 articles lus, contre 18 pour le
support imprimé.
- Quatrième conséquence : comme pour les magazines, le contexte de lecture profiterait aux annonceurs. Selon Carat, 53% des tablonautes consultent des sites de marques et 39% utilisent leur tablette pour effectuer des achats en ligne.
A ces données
encourageantes, il faut ajouter que, pour le moment, les tablettes demeurent
assez largement associées au paiement des contenus, ce qui n’est que marginalement
le cas pour les sites de médias et ne l’est qu’au travers du micro-paiement
pour les Smartphones.
Toutes les conditions du succès
ne sont cependant pas réunies. La bataille des kiosques numériques fait rage et
les éditeurs tentent de s’organiser pour échapper aux 30% de commission
prélevés par Apple ou Zinio et conserver la propriété des données concernant
les acheteurs, notamment pour leurs besoins marketing et dans l’objectif de les
monétiser.
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