L’UDECAM, qui regroupe les 10 principales agences
médias françaises, s’est livrée à une analyse de l’évolution de la
communication publicitaire en ligne et des attentes des annonceurs dans ce
domaine. 5 pistes de travail s’en dégagent.
La digitalisation atteint
l’ensemble des marchés. Fin 2012,
les médias digitaux représenteront 20% des investissements publicitaires
français. La montée en puissance se poursuit à raison d’un point de part de
marché supplémentaire par an, mais les investissements publicitaires en ligne
devraient plafonner autour de 25 à 30%. L’inconnue est le temps qui nous sépare
de ce palier : il sera peut-être plus court que prévu avec la crise, les
agences médias constatant qu’à chaque ralentissement économique, c’est le
digital qui gagne parce qu’il est plus rapide et flexible et est perçu comme
moins coûteux par les annonceurs.
Le display a de l’avenir. Les professionnels de l’achat média qui pensaient que le « display » (bannières et autres « formats ») continueraient de régresser au profit du « search » (moteurs de recherche et liens sponsorisés) constatent une inversion de tendance, due notamment à l’intérêt des annonceurs pour la vidéo. C’est une bonne nouvelle pour les supports en ligne qui proposent des contenus.
Le display a de l’avenir. Les professionnels de l’achat média qui pensaient que le « display » (bannières et autres « formats ») continueraient de régresser au profit du « search » (moteurs de recherche et liens sponsorisés) constatent une inversion de tendance, due notamment à l’intérêt des annonceurs pour la vidéo. C’est une bonne nouvelle pour les supports en ligne qui proposent des contenus.
Les annonceurs
privilégient désormais l’originalité des offres et les contextes porteurs sur
la quantité de contacts. L’objectif
premier n’est plus de toucher le plus grand nombre d’internautes plus ou moins
qualifiés, mais d’être vu et de susciter l’intérêt de cibles vraiment utiles.
Les médias en ligne capables de proposer des offres premium, événementielles,
qualitatives et contextuelles vont pouvoir augmenter leurs prix, alors que ceux
des « contacts au kilo » vont continuer de baisser.
Les annonceurs raisonnent
en « dispositifs de communication ». Ils veulent sortir des formats publicitaires classiques et attendent
des offres multi-supports donnant une place significative à des « contenus
de marque ». Les éditeurs vont devoir s’adapter ou trouver des partenaires
pour pouvoir proposer ces contenus texte, son et vidéo et acquérir un vrai
savoir faire en matière de dispositifs.
Il n’est plus possible de
faire l’impasse sur la mesure des résultats. L’UDECAM plaide pour la mise en place par les éditeurs (rajoutons
« avec des partenaires crédibles », les « sources éditeur »
ayant déjà fait assez de mal …) d’outils souples, peu coûteux et rapides
utilisant le digital pour quantifier les performances de leurs campagnes.
A ces 5 tendances s’ajoutent la nécessité de rester en veille sur les Smartphones et Facebook, très puissants en termes d’usage mais pour le moment insatisfaisants en tant que supports publicitaires.
A ces 5 tendances s’ajoutent la nécessité de rester en veille sur les Smartphones et Facebook, très puissants en termes d’usage mais pour le moment insatisfaisants en tant que supports publicitaires.
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