On remarque les « QR Code » parce qu’ils
ressemblent à des toiles de Vasarely ou à d’étranges labyrinthes. Mais comme
ils ont un air de famille avec les codes-barres, les consommateurs ont mis du
temps à se sentir concernés. C’est terminé, du moins aux USA où les éditeurs de
presse et leurs annonceurs les utilisent de plus en plus comme point d’accès à
des informations et services enrichis.
Le code QR, abréviation de
« Quick Response », est né au Japon en 1994 du besoin de suivi des
pièces de voitures dans les usines Toyota. Il fait partie de la famille des
« Action Code », qui comprend aussi les codes barres, Snap Tags,
Microsoft Tags et autres Spyder Lynk permettant d’accéder rapidement et
simplement (Smartphones, webcams …) à des informations et services de toutes
sortes : connexion à un site, mémorisation d’une adresse Internet,
paiement en ligne, déclenchement d’un appel téléphonique ou d’un envoi de SMS,
etc.
Aux USA, les « Action Code » sont de plus en plus présents dans la presse imprimée, comme l’indique une étude de l’agence Nellymoser citée par « Influencia » : durant les 3 premiers mois de 2012, les 100 premiers magazines américains ont publié 1.365 codes, contre 352 seulement pour la même période de 2011.
Aux USA, les « Action Code » sont de plus en plus présents dans la presse imprimée, comme l’indique une étude de l’agence Nellymoser citée par « Influencia » : durant les 3 premiers mois de 2012, les 100 premiers magazines américains ont publié 1.365 codes, contre 352 seulement pour la même période de 2011.
En moyenne, chaque numéro
des magazines étudiés comprenait 4,9 « Action Code » à vocation
rédactionnelle ou publicitaire et 8,2% des publicités étaient
« codées ». Les familles de presse les plus en pointe étaient les
féminins (24 pages codées dans « Glamour » pendant la Fashion
Week !), la presse maison-déco et les magazines automobiles et sportifs.
Grâce aux « Action
Code », les médias imprimés enrichissent l’information et l’expérience
proposée aux lecteurs en leur permettant d’accéder à des vidéos (35% des
offres, -9% par rapport à 2011), d’acheter en ligne (21%, +2%), de s’inscrire
pour recevoir des informations (20%, -3%), de se connecter à un média social
(18%, +2%), de localiser un point de vente (11%, sans changement), de
bénéficier d’un coupon de réduction (8%, -1%), de visiter une galerie photo
(7%, -1%) ou de télécharger un document, un mode d’emploi ou une recette (7%,
+2%).
Difficile de savoir où nous
en sommes en Europe. Selon ComScore,14,2 millions d’utilisateurs de Smartphones
parmi tous les possesseurs français, allemands, italiens, espagnols et anglais
auraient scanné un « Action Code » en 2012, ce qui est relativement
peu. Mais, selon TNS, 42% des mobinautes français se seraient livrés à cet
exercice d’interactivité en 2011, ce qui est beaucoup.
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