Après les journées sans tabac, sans voiture, sans viande,
sans achat ou sans pantalon (si, si !), voici la première « Journée
mondiale sans Facebook », destinée à nous faire « réfléchir à notre
cyber dépendance ». Essayons …
Vaste
programme que cette journée de pénitence et d’introspection bien dans l’air du
temps, si l’on songe que Facebook compte actuellement 1,06 milliards
d’utilisateurs (dont 26 millions en France) et que plus de 9 millions
d’applications et sites sont intégrés à ce réseau social …
Si
cet appel à l’abstinence fonctionnait à 100% sur la terre entière, pour cette
seule journée du 28 février, ce sont 2,45 milliards de contenus qui ne seraient
pas partagés, 2,7 milliards de « J’aime » qui ne seraient pas cliqués
et 350 millions de photos qui ne seraient pas téléchargées.
Les
obsédés de productivité sont vraisemblablement les inspirateurs masqués de
cette journée sans Facebook. En effet, selon une étude Olféo, les connexions au
travail des salariés français pour des raisons non professionnelles
représentent 58% des 89 minutes quotidiennement passées sur Internet au bureau.
Les chiffres de cette enquête sont parlants : ce sont 26 jours de travail
par an et par salarié qui seraient consacré au surf à titre personnel,
soit12,4% de productivité perdue. Même si l’on ne prête qu’aux riches, il ne
faut pas pour autant accabler Facebook qui, toujours selon Olféo, est durement
concurrencé sur le terrain des loisirs numériques au travail par la
consultation des médias, le commerce en ligne, le visionnage de vidéos, les
courriels et la gestion des comptes personnels …
Ceux qui lèvent un peu plus le nez du guidon se poseront d’autres questions sur les conséquences que pourraient avoir sur leur activité la disparition soudaine, comme par magie, des réseaux sociaux. Comment veiller sur sa réputation et repérer les « signaux faibles » ? Comment développer sa notoriété auprès du plus grand nombre ou de publics ciblés ? Comment créer de la proximité, susciter de l’interactivité, transformer des clients en ambassadeurs, voire en promoteurs ? Comment réaliser ou accompagner des évènements ? Comment constituer des bases de données ?
Ceux qui lèvent un peu plus le nez du guidon se poseront d’autres questions sur les conséquences que pourraient avoir sur leur activité la disparition soudaine, comme par magie, des réseaux sociaux. Comment veiller sur sa réputation et repérer les « signaux faibles » ? Comment développer sa notoriété auprès du plus grand nombre ou de publics ciblés ? Comment créer de la proximité, susciter de l’interactivité, transformer des clients en ambassadeurs, voire en promoteurs ? Comment réaliser ou accompagner des évènements ? Comment constituer des bases de données ?
Se
poser toutes ces questions n’est pas inutile, même si elles sont évidemment
sans objet.
Cela permet de mieux prendre conscience que ce qui semble encore anecdotique à certains ne l’est vraiment plus du tout : les réseaux sociaux sont désormais au cœur de toutes les activités humaines.
C’est aussi un moyen de se souvenir « qu’avant », il existait des façons de faire qui fonctionnaient et que nous avons sans doute trop laissé de côté, car le monde réel n’a pas disparu au profit du virtuel.
Cela permet de mieux prendre conscience que ce qui semble encore anecdotique à certains ne l’est vraiment plus du tout : les réseaux sociaux sont désormais au cœur de toutes les activités humaines.
C’est aussi un moyen de se souvenir « qu’avant », il existait des façons de faire qui fonctionnaient et que nous avons sans doute trop laissé de côté, car le monde réel n’a pas disparu au profit du virtuel.